La conduite à gauche m’avait été présentée comme quelque chose de dur à se mettre en tête. Un ami des parents m’ avait même raconté comment au premier rond-point il avait pris à droite…Je savais donc ce que je ne devais pas faire. A la sortie du ferry, une seule voie. Ouf, pour le moment, on ne peut se tromper ! Puis, une voie rapide montant vers les terres. Une mise en condition on va dire…Puis vint le premier rond point. Ah ah ! La première épreuve ! Je dois avouer que c’est bizarre en effet. Tourner par la gauche à un rond-point. Mais passée la première hésitation, une fois la logique prise, je n’ai plus eu de problème. C’est comme si j’avais été mis sur des rails. Tout étant fait dans la logique de la conduite à gauche, il parait dès lors anormal dans cette logique de rouler à droite, les croisements, les routes n’étant pas étudiées pour.
L’arrivée à Londres, malgré la longueur toute relative du trajet fut donc assez tranquille. Le traffic est tout de même bien présent sur les périphériques londoniens surtout que la route menant à la capitale anglaise était en travaux.
Notre hôtel m’a paru luxueux au premier abord. The travelodge Hotel. « Nice ! How much ? » En fait, il n’était pas mal mais sans plus. C’était sympa, les chambres étaient grandes mais le parking était merdique. Afin de réserver les places pour nos véhicules, la direction de l’hôtel avait placé une chaîne devant la partie réservée du parking. Sauf qu’à chaque fois qu’on entrait ou sortait, en plus de prendre le ticket….côté droit de la voiture….il fallait aller demander à ouvrir la chaîne et donc bloquer l’entrée du parking et la rue car nous avions quatre véhicules, je le rappelle…
Pour sortir, même cinéma sauf qu’il fallait, cette fois-ci, aller faire valider le ticket de l’entrée du parking à la réception de l’hôtel en plus d’avoir enlevé la chaîne pour sortir. J’ai vite demandé un multipass – « Leeloo Dallas Multipass ! » – pour passer outre ce système car au bout de 2 fois à devoir arriver, mettre le frein à main, descendre, choper le ticket, remonter, enlever le frein à main, faire 5 mètres dans le parking, s’arrêter, aller demander pour ouvrir la chaîne etc. j’en ai vite eu marre.
Avec tout ceci, l’hôtel n’avait pas la climatisation et il faisait assez lourd dans Londres les jours de notre escapade britannique. Donc au final, bilan pour cet hôtel : bien mais pas top.
L’hôtel était situé dans le nouveau quartier des affaires de Londres, près des Docks. C’était très moderne et très très propre comme quartier, vraiment l’image de la ville anglo-saxonne que j’avais avant d’y aller.
Côté nourriture, tout le monde m’avait parlé des gelées, des trucs assez gore tout flasques. Je n’en ai pas vus. Par contre, ce que nous avons mangé pendant notre séjour à cet hôtel était assez…comment dire ??….Surprenant et très « Hot and Spicy ». A Compiègne, je pense que ma langue s’en souvenait encore. Pour le repas du soir, des beignets d’oignons, des tortillas épicés (of course !), des pâtes accompagnées d’une sauce type tomate pour la couleur mais au goût peu descriptible tant ça arrachait littéralement la bouche, de la salade avec des condiments de nature indéterminée dedans. Je pense à du poulet, du jambon…mais ce ne sont que des suppositions. A ma table, personne ne se souciait visiblement de ce que ces choses pouvaient être. Je suis passé pour quelqu’un de bizarre à chercher ce que pouvaient être ces aliments non identifiés. Et enfin, une sorte de nem, beignet très gras, composé en son sein d’une mixture très épicée, là encore, faite avec des résidus de légumes tels que des bouts de maïs, des morceaux de poivrons. Surprising !
Niveau petit déj’, là par contre, c’était royal. Le petit dej anglais traditionnel avec les œufs brouillés, le bacon, les toats et le petit déj traditionnel normal, c’est-à-dire avec du pain, des croissants, de la confiture de différents fruits.