La journée de repos commença de la plus belle des manières, avec un réveil tardif…très tardif même ! Entre 11h et midi pour les plus matinaux. Il est impressionnant de voir comme on peut récupérer lorsqu’on peut dormir sans contrainte de durée sur le Tour. Et la fatigue est vraiment là, car pour dormir autant dans un hôtel comme le Formule 1 d’Albertville, il faut vraiment être fatigué, nous le verrons un peu plus loin dans le récit !
Réveil tardif dans un hôtel veut dire aussi absence de petit déjeuner. La chose à laquelle on ne pense jamais quand on se dit, crevé et repus, la veille, qu’on va se faire une super grasse matinée. Le réveil est donc toujours délicat, surtout quand le soleil est au zénith. Tête endormie, estomac creux, plein soleil à la sortie de l’hôtel, les lunettes de soleil s’imposent alors pour cacher d’une part la tête de crevé qu’on expose et pour habituer en douceur les yeux à une telle luminosité. Après discussion et regroupement des réveillés. Certains l’étaient depuis longtemps ! J’étais impressionné. Nous sommes partis en convoi et à pied vers le restaurant de la veille qui était celui du jour.
Le repas était globalement le même ce qui permettait de varier les plaisirs et de changer un ou plusieurs ingrédients.
Seulement, contrairement à la veille la salle ne nous était pas réservée ce midi-là. Nous étions avec toute la clientèle habituelle, ce qui ne manqua pas de provoquer une cohue dans la zone « self » du restaurant. Le repas fut rapidement avalé, n’ayant pas mangé en nous levant. Et nous décidâmes d’aller faire quelques courses dans le supermarché attenant. Certains d’entre nous voulaient acheter de la lecture, d’autres comme moi à manger en cas d’absence de petit déjeuner comme le matin qu’on venait de passer. Ainsi des biscuits aux céréales, pas trop sucrés s’imposaient pour garder la forme en toutes circonstances. Pas question d’être perturbé par une petite faim sur la route ! A la librairie, certain(e)s ont acheté des magazines féminins avec les habituels tests sexo de l’été qui nous firent bien marrer ou réfléchir le soir. Ensuite, nous nous sommes dirigés vers le supermarché en tant que tel.
Après avoir déambulé dans les rayons hygiène, protections diverses, alcools et biscuits…nous sommes ressortis avec quelques mouchoirs (utiles dans les hôtels
poussiéreux), des biscuits et pour certains des bouteilles. Mais qu’est-ce que nous avons ri dans ce supermarché !
Une bouteille a notamment plus fait parler d’elle que les autres. La bouteille de Muscat d’un des chauffeurs 😀 . Il n’arrêtait pas de nous parler de son muscat depuis le début du Tour et voilà que tous nos fantasmes devenaient réalité avec enfin l’achat d’une telle bouteille.
D’ailleurs, la bouteille a ensuite fait le tour des magasins puis pris la pause devant le Buffalo du Buffalo Grill (encore Merci Nico pour cette photo d’anthologie !). Puis nous avons suivi la vie de la bouteille de Muscat pendant le Tour. Sa trace a été perdue vers Montpellier il me semble. Régulièrement, nous la voyions le soir sur le parking de l’hôtel dans la main de son « maître ».
Après le Casino, nous étions évidemment passés par le Decathlon. Là aussi, nous avions essayé différents modèles de lunettes pour une hôtesse. J’avais pour ma part conseillé une personne cherchant des lunettes. Bref, c’était l’éclate.
Certains ont essayé ou posé avec d’autres objets plus insolites comme une épuisette.
Nous sommes tous ressortis en ordre dispersé avant de prendre la direction du retour.
Tout juste le temps de prendre quelques photos cultes…A vous de juger !
Nico
Journée d’anthologie!! Celle qui a marqué plus que les autres, celle dont, 7 mois plus tard, on se souvient encore dans les moindres details…. Pour l’anecdote, la bouteille de muscat disparaitra dans un coin secret le soir de l’étape de Montpellier (chère à Christophe Moreau….mdr), plus exactement à l’Etap Hotel de Béziers (lieu d’une autre photo culte… XXX), mais ceci pour mieux réapparaitre la veille de l’arrivée, au (…?…) de Vélizy. MUSCAT FOREVER!!