En montagne, dans peu de temps les neiges commenceront à fondre. Ce triste spectacle d’une immaculée blancheur qui se tranformera en soupe immonde marron pleine d’alluvions prélevées partout sur ce qui, il y a peu encore, servait de piste aux vacanciers saisonniers avides de pureté et de sensations.
Après l’hiver citadin, le sédentaire se doit de se remettre en mouvement. Repréparer son corps au sport, aux rayons du soleil, aux activités extérieures. Comme après avoir stagné à flanc de montagne, la neige finit par fondre au printemps, la graisse accumulée autour des mucles de l’homme pendant l’hiver se met à fondre dès la reprise des activités physiques. Comme une migration savamment orchestrée par les gènes et par les générations d’habitudes, l’homme ressort au printemps pour corriger les erreurs de l’hiver. Il est temps de se remettre en marche, la machine n’attend plus qu’à chauffer encore et encore. Toujours plus…
Soleil, montre-toi !
Thermomètre, excite-toi !
Le temps des neiges corporelles est révolu. Le réchauffement climatique interne est en marche. Rien ne saura l’arrêter !
Une seule consigne, à partir de maintenant : Let’s ride ! Have fun !
Damien
Je ne connaissais pas ton côté écrivain Martin. C’est très intéressant et bien rédigé….une âme de poête refoulé ? 😉
Par contre, en ce qui concerne la neige cet hiver, je crains que le réchauffement climatique ne soit déjà passé par là.
L’hiver n’a pas osé sortir, et la neige fait défaut, même en montagne.
Cet été, la neige corporelle risque de fondre fortement.
Benjamin
la neige fondant rejoint le cours des torrents trepidants qui forment les fleuves, et le cycle de la vie continue…
c’est ca aussi la fonte des neiges