Le repas a été très moyen. Un bar café avec des tables sur le trottoir dans Sète. J’avais demandé à une serveuse la description d’une salade étant assez difficile et n’aimant pas certains légumes. En gros, c’était une salade niçoise et je n’aime pas les haricots froids pour résumer. J’avais de ce fait bassiné la serveuse pour qu’elle me récite les ingrédients. Visiblement, elle n’en savait rien et plutôt que de le dire, elle m’a baratiné et du coup j’ai commandé autre chose qui n’était vraiment pas génial et en suis arrivé à regretter la salade niçoise dont je ne suis vraiment pas fan. Le plat principal a été dans le même genre. Je me souviens d’un des deux plats, pas celui que j’avais commandé, et pourtant j’adore les pâtes, des spaghettis avec une sauce à base de trucs bizarres et une moule remplie de farce par-dessus. Je garde l’image de ce plat peu ragoûtant en tête et en y repensant, ça me répugne encore. Vraiment moyen ce soir-là le restaurant. Dommage car le cadre était pas trop mal. Des tables à côté des poteaux d’éclairage public, cela donnait un charme tout particulier.
J’ai ensuite laissé les clés de mon pick-up ( soirée PMU à laquelle je n’allais pas ), contraint forcé à un chauffeur de la caravane, un qui semblait fatigué et pas trop bien dans ses pompes. Je n’étais vraiment pas chaud pour le laisser prendre mon véhicule. Déjà car il ne l’avait jamais conduit et que en comparaison de son vieux Hilux, c’était bien plus puissant mais aussi car je ne savais pas où en était sa bouteille de Muscat. La suite m’aura soulagé quand à la fin du Tour, cette même bouteille réapparut…
J’avais donné mes instructions. Pas une seule rayure sur le véhicule, pas de bordel à l’intérieur, j’avais quand même pris la peine d’enlever mes objets personnels…sauf ma glacière que j’étais pourtant sur d’avoir avec moi. Elle contenait des fruits et les restes non entamés des repas du midi, des barres chocolatées que je ne mangeais en général pour ne pas attraper de fringale.
Le véhicule était parfaitement garé sur une vraie place. Tout était nickel.
En me réveillant le matin, j’ai retrouvé mon véhicule garé sur un terre plein, 2 roues dessus, 2 roues sur une place de parking, en biais, l’intérieur tout crade, plein de poussière, les parkas et polaires piétinés et ma glacière complètement compressée sous un siège. Conclusion que les plus perspicaces auront anticipée, tous les fruits étaient broyés, les barres chocolatées éventrées. Résultat, avant de partir, j’ai du nettoyé rapidement les vêtements présents dans le véhicule, nettoyer ma glacière pour pouvoir y loger mon repas du jour et jeter mes fruits. Le genre de choses inattendues qui font toujours plaisir au moment de partir le matin quand on n’est qu’à 5 minutes du départ, qu’on doit encore aller chercher son sandwich, aller déposer ses sacs au camion etc.
J’étais vraiment énervé d’autant plus quand les hôtesses m’ont raconté comment le Pick-up avait été conduit mais bon, aucun problème n’était à signaler, c’était bien le principal. Après de multiples manœuvres, j’ai réussi à sortir du parking et nous avons pu nous diriger vers le parking caravane sous un temps aussi gris que mon humeur à ce moment précis. Bruine, brume et fraîcheur tranchant réellement avec le temps de la veille.
La route était la même que celle de la veille puisque le départ était donné de Montpellier. Le parking caravane était encore une avenue. Je me souviens avoir eu l’impression de bosser un peu tout seul sur le véhicule. Les lendemains de soirée sur la caravane, c’est toute une histoire. Chacun essaye de revoir ses partenaires de la veille, d’échanger sur l’état au retour à l’hôtel, sur le nombre d’heures de sommeil ou de veille parfois. Certains cherchent également des boissons énergétiques. Et il y a la queue encore plus que d’habitude au café.
Résultat, de mon côté, je suis arrivé trop tard au café. Quelle déception !
Nico
Excellent la description du… 4ème chauffeur RMC! MDR
Martin
Et encore, j’ai été gentil comme tu vois 😉
Tu remarques aussi que je n’ai pas mis une certaine photo… 😉