La seconde journée de repos avait donc lieu, nous concernant, au Première Classe de Tarbes. Globalement, dans le même style que le Formule 1 à une différence près, la douche et les toilettes dans la chambre, l’hôtel Première Classe est vraiment semblable en terme de taille et de standing au Formule 1. Concernant le coin sanitaires, ce qui est pratique, c’est que c’est tellement petit qu’on pourrait presque tout faire en même temps…Je passe les détails.
Bref, on pouvait dire que nous avions ainsi la chance de passer la journée de repos dans un très joli hôtel :S.
Trêve de plaisanterie, ce qui était vraiment excellent, c’est que le Campanile situé juste à côté hébergeait l’équipe Milram et l’assistance médicale du Tour.
Au réveil du jour de repos, tout comme lors de la première journée, plus de petit déjeuner au réfectoire de l’hôtel. Je me suis donc fait un petit déjeuner dans le pick-up en regardant le team Milram se préparer puis partir rouler accompagnée de son staff. Préparation des bidons, alignements des vélos et enfin descente des coureurs. J’ai assisté à tout, c’était un spectacle intéressant à regarder car même en participant au Tour de France, rares sont les moments pendant lesquels on peut voir le fonctionnement d’une équipe cycliste de l’intérieur. D’ailleurs, j’ai remarqué qu’au sein d’une équipe cycliste, certains soigneurs ou membres de l’équipe roulaient avec les coureurs à l’entraînement. Du moins, ce jour-là, c’est bien ce qu’il se passait. Et le moins qu’on puisse dire est que toutes ces personnes étaient bien affûtées, certes moins que les coureurs mais tout de même. Ils semblaient en très bonne forme et avaient fière allure sur le vélo, le même que celui des professionnels. Simplement, ceux-là étaient montés à leurs cotes.
Après une heure ou deux, vint le moment de partir pour la journée d’activité. Il s’agissait d’une journée, après-midi en réalité, à la base de loisirs de Orthez. Un grand buffet nous y attendait. Pour l’aller, j’ai eu la chance de prendre place à bord d’une des camionnettes de la société. Le trajet parut assez rapide. Le reste des caravaniers, des retardataires ayant oublié de se lever, ayant oublié l’heure du départ suivaient dans le bus.
Le buffet a été somptueux. Crudités, charcuteries, pains divers, fromages, desserts, fruits, boissons. Il y avait un peu de tout et en grande quantité. Maracoudja et son prestataire de restauration avaient fait les choses en grand ! Je me souviens que même en prenant deux assiettes (assiettes de taille moyenne en plastique jetable) cela débordait.
Au niveau des activités prévues l’après-midi, c’était selon les souhaits de chacun. Certains avaient amené leur ballon (foot, rugby). On pouvait louer des pédalos ou faire de la bouée tractée mais d’après ce dont je me souviens, je ne pense pas que quiconque ait fait ce genre d’activité. Ce fut nage, détente dans la bonne eau fraîche et bronzette.
En ce qui me concerne, la bronzette se transforma en barbecue à l’insu de mon plein gré. J’explique. En arrivant sur la plage en caleçon de bain et T-shirt, je me suis enduit copieusement de crème solaire comme, ma mère étant petit et les médias plus récemment, me l’avaient toujours dit. Venant du Nord et étant un nordiste de souche, bien blanc, je n’ai pas pour habitude de jouer au plus malin avec le soleil. Pourtant, ce jour-là, j’ai complètement oublié que j’avais des chaussures et un T-shirt quand je me suis protégé. Résultat, tout fier de m’être protégé, je suis allé barboter dans l’eau puis m’allonger au soleil pour me sécher et me reposer. Et là, le drame ! J’avais, vous l’aurez compris, oublié le ventre et les pieds. Erreur de jeunesse et oubli que je ne ferai plus je vous l’assure.