Le transfert fut, sans surprise et comme souvent pour ce genre de trajets, long. Mais, ce qui est bien, c’est que comme l’ambiance dans l’équipe était bonne, la discussion allait être facile et agréable pendant le voyage. Ce qui est moins bien, c’est que les hôtesses ont dormi une grande partie du voyage. J’avais dans mon véhicule une des responsables de la caravane Ancel. Heureusement pour moi, elle s’est réveillée et a parlé sur la fin du trajet.
Trajet qui fut relativement rectiligne et ‘easy driving’ jusqu’à l’arrivée en région parisienne. Nous étions comme les années précédentes avec Maracoudja logés à l’Etap Hôtel de Vélizy. Visiblement, le GPS avait quelques difficultés avec cette zone, il est vrai peu évidente à cerner et encore moins quand on est une machine voyant tout de dessus. Le système de guidage nous a menés en plein milieu d’un lotissement, au même endroit que l’année dernière. Je plains les riverains si tous les GPS indiquent l’hôtel entre les maisons ! C’est à ce moment-là que j’ai pris la tête du convoi et ai navigué aux souvenirs, ce qui nous a bien réussi puisque nous avons rallié l’hôtel rapidement.
Là-bas, le chargement s’est fait en effectif réduit. 3 ou 4 pas plus d’après mes souvenirs. Nous avions convenu d’une heure mais avec la fatigue et la fin du Tour approchant, cela n’avait pas du bien passé. Ce n’était pas trop gênant car on finissait les stocks et qu’il y avait moins à distribuer sur l’étape de Paris mais sur le principe, c’était un peu dommage de perdre la cohésion du groupe si près du but.
Le chargement fait, on décida, sur mes souvenirs, d’aller laver les véhicules le lendemain matin en partant vers Marcoussis, un car-wash se trouvant juste au bout de la rue en sortant de l’hôtel vers le périphérique.
Les véhicules garés, un premier apéritif s’improvisa à l’arrière d’un véhicule d’une des caravanes. Cet apéritif fut vraiment agréable car de nombreux anciens caravaniers habitant Paris étaient venus dire bonjour et boire un coup. L’un des caravaniers avait ramené de sa région un bon vin, un rosé. Il a fait un peu mal mais fut délicieux. Il y avait de tout et personnellement, même si je n’ai pas bu beaucoup, j’ai vite eu chaud, ce qui m’amena dans la douche avant d’aller inaugurer la pizzeria du soir. Là aussi, il s’agissait de la même que celle des années précédentes et le souvenir de la bonne pizza m’était resté en tête. Nous n’étions que très peu à manger si tôt car un deuxième très grand apéritif se déroulait au même moment sur le parking de l’hôtel. Il avait repris sur les cendres fumantes de celui auquel j’avais participé, et à entendre l’ambiance quand une des hôtesses m’a appelé pour savoir où on se trouvait, cela devait être énorme.
En quittant la pizzeria, nous avons croisé le reste de la caravane. Nous avons eu droit à un repas intime et calme, il e préparait pour eux, à voir l’état de certaines et de certains un repas fort en émotions !
En revenant à l’hôtel, nous avons retrouvé les cadavres de l’apéritif. C’était moyen. Heureusement, tout a été nettoyé au retour de la pizzeria car rien n’était plus visible le lendemain.