Peu après le départ de la neuvième étape ce matin, les caméras de télévision ont capté une image qu’on n’avait pas vu depuis plus de quatre ans. Une attaque de Lance Armstrong.
Alors que les coureurs se situaient encore sur du plat et n’avaient pas encore atteint les premières pentes du col d’Aspin, qu’est-ce qui a bien pu motiver le texan à attaquer ?
Explications
Ce matin, dans le quotidien l’équipe, un article de Philippe Brunel expliquait que le manager de l’équipe Cofidis, Eric Boyer, fustigeait Armstrong et son retour, critiquant son attitude, se posant des questions sur son réel objectif.
Cet article a sans doute été lu par le texan ou par son staff, si bien que lorsque la première échappée du jour, comportant Stephane Auger et Leonardo Duque de l’équipe Cofidis, a tenté de se former, l’américain est allé lui-même les rechercher, lançant à Auger un regard assassin
On se souvient que lors d’un de ses Tours victorieux, Armstrong avait déjà été recherché lui-même une échappée. Il s’aissait de l’italien Simeoni qui avait témoigné à charge lors du procès du docteur Michele Ferrari, ami et médecin de Lance Armstrong, accusé de pratiques dopantes.
Armstrong se positionne donc une nouvelle fois, et malgré son absence prolongée du peloton, en boss, en patron des coureurs, faisant la loi dans le peloton.
Peut-on regretter cela ?
Je le pense.
Cette pratique me fait plus penser à une pratique martiale qu’à une pratique sportive. L’américain défend ses « intérêts » ou son « honneur » mais il ne se montre pas très intelligent et plutôt que de faire cela, il devrait prouver sur le vélo qu’il est irréprochable et qu’il mérite son titre de patron.
L’équipe Cofidis d’Eric Boyer, qui fait beaucoup pour le sport propre et pour redorer le blason du cyclisme, ne devrait pas avoir à subir ce genre d’actions.
C’est dommage.
Et vous, qu’en pensez-vous ?
