Tout commença le mercredi 4 juillet. Rendez-vous avait été fixé pour le rassemblement de tout le personnel engagé sur le Tour par la société Maracoudja en gare RER de Bussy St Georges à 9h. En bon petit employé, j’avais donc pris le train à 7h en gare de Lille pour me rendre à Paris gare du Nord.
Chacun était parti de chez lui tôt ou même la veille pour certains afin d’être là à l’heure. Pourtant, d’expérience, je me doutais que cet horaire allait être retardé par la force des choses… C’est ce qui arriva… Les navettes destinées à emmener les bagages et les personnes au dépôt des véhicules ne commencèrent à arriver que 40 minutes plus tard. Mais pour ma part, ce temps ne fut pas trop long et ce malgré le froid pinçant car beaucoup de personnes des années précédentes étaient déjà là. Les retrouvailles permirent de faire passer le temps et de redécouvrir avec qui on allait passer ces 3 semaines de Tour, d’échanger sur ce qu’on faisait depuis l’année dernière.
Les navettes arrivées, on partit enfin vers le dépôt et on découvrit les véhicules décorés, stickés. En ce qui me concerne, je fus surpris et content.
Un Nissan Navara flambant neuf, 176CV DCi, boîte 6 vitesses, 2 ou 4 roues motrices, climatisation, autoradio 6 CD, la fête ! ça me changeait de ma Jeep Wrangler essence, surélevée, montée en pneus 22’’ de franchissement, surchargée comme pas permis, sans toit et en manque de couple que j’avais l’année précédente ! Tout de suite, j’ai compris qu’à moins d’une erreur de ma part, j’allais ramener le véhicule sans encombre à Paris. Soulagement !
Tous les membres de l’équipe présents, d’autres n’arrivant que plus tard, partirent à Aubervilliers chercher les 2 autres véhicules de la caravane RMC, des Toyota Ilux surmontés, pour l’un, d’un porte-voix géant et pour l’autre d’un poste de radio géant. Là, il y allait y avoir du sport…et je parlais en connaissance de cause.
A Aubervilliers, Nicolas, le gérant de la société Maracoudja nous invita à déjeuner dans un café-brasserie. Puis ce fut l’attente. La longue attente, très longue….
Devant rallier Calais pour y dormir le soir, nous avons en effet du attendre le responsable de RMC qui devait nous briefer sur la radio, les objectifs du Tour etc., la traditionnelle réunion d’avant Tour, importante car quoi de plus improbable que de travailler pour quelqu’un qu’on ne connaît pas. Le briefing fut terminé vers 16h30 ou 17h. Entre temps, nous avions chargé les bagages de tout le monde dans le camion de Lucien, responsable du transport des sacs d’un hôtel à l’autre pendant le Tour.
La route fut longue comme elle peut l’être en quittant Paris à 17h un jour de semaine….
Pour l’un des chauffeurs dont je tairai le nom ;), ce fut la découverte après 3km d’autoroute du frein à main à la station essence… 😀
Nous sommes arrivés à Calais tard, dans les 22h-22h30 il me semble en roulant à 80km/h…ayant tous des structures à préserver sur nos toits. Je passerai sur le bœuf bourguignon particulièrement dégueulasse servi dans la brasserie du centre commercial de Calais avec des frites surgelées et des haricots verts, de loin la seule chose mangeable ce soir-là à mon humble avis.